Rendez-Vous Avec Letitia Zhu

headshot of Letitia Zhu

Nom : Letitia Zhu

Rôle : Je suis coordinatrice du projet MAP-SWAN (Stakeholders’ Walkability/Wheelability Audit in Neighbourhoods) au Simon Fraser University.

1) D’où venez-vous et où avez-vous étudié ?

Je suis originaire de Chine et je vis actuellement à Vancouver où je prépare un doctorat en gérontologie à l’université Simon Fraser.

2) Qu’est-ce qui vous motive à rendre le monde plus accessible ?

Ma motivation vient à la fois de mon expérience personnelle et de mon parcours universitaire. Dans la vie quotidienne, j’ai vu des personnes âgées en fauteuil roulant se renverser sur les trottoirs et d’autres avoir du mal à se lever des sièges du métro aérien. Ces situations réelles soulignent l’importance de l’accessibilité. Sur le plan universitaire, ma formation en ingénierie et en conception m’a appris à réfléchir de manière critique à la conception universelle et à l’ergonomie, en me demandant constamment ce qui rend une conception fonctionnelle pour tous.

3) Dans un langage simple, décrivez votre projet de recherche/le projet auquel vous collaborez.

Je travaille avec le laboratoire « Inclusive Environments » de Dr Atiya Mahmood sur des projets axés sur la mobilité, l’accessibilité, la participation et l’environnement bâti, auxquels s’ajoute depuis peu la dimension climatique. À l’aide de méthodes impliquant la communauté, nos recherches se concentrent sur les personnes âgées et les personnes ayant des incapacités.

4) Quels sont vos talents cachés et vos plus grandes qualités ?

Mon talent caché est que j’ai déjà participé à des compétitions de gymnastique rythmique et d’aérobic. Pendant mes études de premier cycle, j’étais également très passionnée par la chimie, ce qui fait que de passer du lavage des tubes à essai et à la conception, et maintenant à discuter avec les gens, est un changement amusant. Et ma plus grande qualité, je suppose, est d’être très efficace dans mon travail et de rester stable sur le plan émotionnel.

5) Quelle est la meilleure façon de se faire sourire ?

Je suis quelqu’un qui rit facilement dans la vie de tous les jours, mais une chose qui me fait toujours rire aux éclats, c’est de recevoir beaucoup d’argent!

6) Qu’aimez-vous faire pendant vos loisirs ?

Pour être tout à fait honnête, pendant mon temps libre, j’aime rattraper mon sommeil et cuisiner. J’aime préparer de bons petits plats pour moi et mes amis.

7) Quel endroit du monde rêvez-vous de visiter ?

Je suis une grande amatrice de voyages et, honnêtement, le monde est trop vaste pour n’avoir qu’une seule destination de rêve, mais en tête de ma liste se trouve l’Amérique du Sud, en particulier les chutes d’Iguazu, que je meurs d’envie de voir.

8) Quel est le livre que vous avez lu ou le film que vous avez regardé qui vous a le plus inspiré/marqué ?

Il existe tant d’excellents livres dans le monde, mais celui qui m’a vraiment influencé est What Life Should Mean to You (Ce que la vie devrait signifier pour vous) d’Alfred Adler. Bien que je l’aie lu il y a plusieurs années, il a remodelé ma façon de penser sur le sens de la vie. Pour moi, apporter une petite contribution au progrès ou au bien-être de l’humanité rend la vie digne d’être vécue. J’espère que mes recherches et ma carrière peuvent y contribuer. C’est devenu mon objectif dans la vie, et c’est ce vers quoi je continue de tendre.

9) Si vous pouviez dîner avec un chercheur/scientifique/clinicien/personne connu, qui serait-il et pourquoi ?

Je choisirais Rowe JW. Bien que le concept de « vieillissement réussi » qu’il a proposé en 1997 ait ensuite été largement critiqué, il était vraiment révolutionnaire à l’époque et est devenu la pierre angulaire à partir de laquelle de nombreuses recherches ultérieures se sont développées. J’aimerais savoir ce qui a inspiré ses idées lorsqu’il a présenté ce concept pour la première fois, ce qu’il a ressenti lorsqu’il a ensuite critiqué son propre travail et, s’il était encore en vie aujourd’hui, quelles nouvelles orientations il envisagerait pour ce domaine.