Rendez-Vous Avec Niloofar

Un cliché de Niloofar Hedayati

Nom : Niloofar

Rôle : Je suis la coordinatrice du projet SWAN (Stakeholders’ walkability/wheelability audit in neighbourhoods).

1) D’où venez-vous et où avez-vous étudié ?

J’ai récemment quitté l’Iran pour m’installer au Canada et je poursuis actuellement mon deuxième master en gérontologie à la SFU. Mes études antérieures comprennent une licence et une maîtrise en architecture, et je me concentre maintenant sur la création d’environnements bâtis adaptés aux personnes âgées.

2) Qu’est-ce qui vous motive à rendre le monde plus accessible ?

Ce qui me pousse vraiment à rendre le monde plus accessible, c’est ma croyance en l’égalité des droits pour tous. Dans mon pays d’origine, j’ai observé un nombre important de personnes âgées et de personnes avec des incapacités qui sont cachées de la société parce qu’elles ne peuvent pas s’orienter facilement dans le monde qui les entoure. Cette expérience m’a profondément marquée et a nourri ma passion pour la défense du changement. Je suis fermement convaincue que tout le monde, en particulier les personnes âgées, mérite d’être vu et intégré, et je m’engage à créer une société plus inclusive où tout le monde peut s’épanouir.

3) Dans un langage simple, décris ton projet de recherche/le projet dans lequel tu collabores.

Dans le cadre du projet SWAN, nous étudions comment les environnements de quartier affectent la mobilité et l’engagement social des personnes avec des incapacité sensoriels et cognitifs à l’aide de l’outil SWAN. Ce projet utilise une approche communautaire, impliquant des personnes ayant vécu des expériences des incapacités en tant que co-chercheurs dans le développement de l’outil, la collecte de données et le partage des connaissances. Par ailleurs, dans le cadre de mon propre projet de master, je me concentre sur la connectivité sociale des personnes atteintes de démence et vivant dans des établissements de soins de longue durée. Plus précisément, j’étudie le rôle de l’environnement physique dans la facilitation ou l’entrave des interactions sociales entre les résidents.

4) Quel est votre talent caché et votre plus grande qualité ?

Mon talent personnel et caché est ma capacité à écrire des poèmes qui résonnent avec des émotions et des expériences. Je le fais uniquement pour le plaisir qu’il me procure, en me plongeant dans la beauté de la langue et de l’expression. Quant à ma plus grande qualité, je dirais que c’est mon empathie. Je comprends profondément les expériences des autres et je m’y identifie, ce qui alimente ma volonté d’avoir un impact positif sur leur vie.

5) Quelle est la meilleure façon de vous faire sourire ?

La meilleure façon de me faire sourire est de manger de la bonne nourriture. Qu’il s’agisse d’essayer un nouveau plat dans un restaurant local ou de préparer un repas maison avec ses proches, la nourriture a une façon particulière d’apporter de la joie à ma journée.

6) Qu’aimez-vous faire pendant vos loisirs ?

Pendant mon temps libre, j’aime explorer la ville, me promener tranquillement pour découvrir de nouveaux endroits et des lieux intéressants. J’aime également écouter des podcasts et des livres audio, me plonger dans des histoires fascinantes et apprendre de nouvelles choses. En outre, j’éprouve un grand plaisir à lire des biographies, à me plonger dans la vie et l’expérience d’individus remarquables.

7) Quel endroit du monde rêvez-vous de visiter ?

Il y a tant d’endroits dans le monde que je rêve de visiter, car l’un de mes plus grands rêves est de voyager dans le monde entier. En ce moment, j’ai très envie de visiter le Japon pour m’imprégner de sa culture et de ses traditions. J’ai également envie d’explorer l’Europe, avec sa riche histoire et ses diverses cultures.

8) Quel est le livre ou le film qui vous a le plus inspiré ?

L’un des films que j’ai vus et qui m’a vraiment inspiré est « Green Book ». Ce film, basé sur une histoire vraie, retrace l’amitié improbable entre un videur italo-américain de la classe ouvrière et un pianiste afro-américain lors d’une tournée de concerts dans le Sud des États-Unis des années 1960. Il s’agit d’une histoire puissante sur le dépassement des préjugés, l’établissement de liens authentiques et le pouvoir transformateur de l’empathie et de la compréhension. Le livre vert a eu un impact durable sur moi, me rappelant l’importance de l’empathie et de l’élimination des barrières.

En ce qui concerne le livre, « Un homme appelé Ove » de Fredrik Backman est l’un de ceux qui m’ont le plus inspiré. Ce roman retrace l’histoire d’Ove, un homme grincheux mais attachant qui trouve une nouvelle raison d’être de manière inattendue. Il s’agit d’une histoire réconfortante sur les liens humains, le pouvoir de la communauté et la beauté des secondes chances. Un homme appelé Ove » a touché mon cœur et m’a rappelé l’impact profond que la gentillesse et la compassion peuvent avoir sur nos vies.

9) Si vous pouviez dîner avec un chercheur/scientifique/clinicien/personne connu, qui serait-il et pourquoi ?

Si je pouvais dîner avec un chercheur connu du passé, je choisirais Edward T. Hall. Hall était un anthropologue réputé pour ses travaux dans le domaine de la communication interculturelle et de la compréhension des différences culturelles. Ses théories sur la proxémique et l’impact de la culture sur la communication ont eu une influence profonde sur mon propre travail. J’aurais aimé avoir l’occasion de discuter avec lui des nuances de la communication interculturelle, de l’importance de la sensibilisation culturelle et de la manière dont nous pouvons combler les fossés entre les différentes cultures pour un monde plus interconnecté.